Re: Ville de Nikaia

[Dame Lucilla Maximus]

Ayant retrouvé le gout de vivre Lucilla avait passé beaucoup de temps à se préparer.

Pourtant c'est pas la faim qui lui redonné se gout de vivre. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, mais elle se sentait si bien, qu'elle ne s'en soucia pas.

C'est donc le cœur moins lourd qu'elle redescendit dans le jardin. Parfumé, rafraichit, dans une petite robe légère d'été. Juillet approchait, le chant des oiseaux lui parvenait enfin....

Le Capitaine l'attendait, les parfums de la cuisine la submergea, elle eut un instant le haut le cœur. Elle c'était tellement restreinte ces temps si.

Elle s'installa à la table

Sieur Fisdohit, je suis impatiente de gouter vos plats...

Assise, elle goutait a penne aux plats présentés.

Plus elle écouté Le sieur Fisdohit parler de lui et de sa vie, plus son coeur se voyer choquer puis meurtri.

Ça ne faisait pas un an que son épouse, dont il clamait son amour partout, est décédée que déjà il a une autre compagne et qui plus est, attendait un bébé de lui pour novembre vraisemblablement.

La joie qui l'avait accompagné dans se jardin, elle le comprit soudain, c'était de l'amour, un amour qu'elle n'aurait jamais. Au bords des larmes, elle se leva et s'excusa, prétextant un malaise.

Elle marcha en direction de la maison, tant bien que mal avec cette hanche qui la faisait souffrir. Mais qu'importait, les larmes inondaient déjà son visage.

Elle se boucla dans sa chambre et déversa toute les larme de son corps. Puis réalisant qu'elle était à bout de force que qu'un rien pouvait la faire basculer de l'autre coté, elle prit sa décision, s'installant convenablement sur son lit, les main jointe sur son ventre, elle eut ses dernière larmes avant de se laisser sombrer.....

[Dame Lucilla Maximus]

Sieur Fisdohit :

Fisdohit arriva dans la chambre de Lucila peu après.

Avisant la jeune femme et sa paleur, il s'approcha d'elle, et la pris en ses bras, la serrant contre lui.

Au contact, il sentit le coeur battre plus vite...les effet du pison n'etaient pas encore totalement dissous, apparement

"Allons Lucilla ! Vous n'allez pas sombrer maintenant que vous êtes sorti de cet orage.

Certes, je suis venu pour protéger ma fille, et mon futur enfant de ce genre de vermine qui vous harcellait et avait placé la région sous leur joug, même discret.

Bien sur, je ne doute pas que des adversaires de Gestemau y etaient partie prenantes pour certains...

Et nul doute que certains ont du commanditer les attentats contre ma Cleopatre chérie...

Mais je suis aussi venu...pour vous !

quand je vous ai vu la première fois, je pensais discuter avec vous pour , eventuellment, savoir comment vous fasiez, vous, pour supporter le veuvage de votre compagnon...

Idiot que je suis : la mort de votre mari, est déjà un signe de liberté, pour vous.

Moi, celle de ma moitié est une descente aux enfers...

J'ai fréquenté d'autre femmes depuis, ai eu droit aux honneurs du corps de certaines...

Gestemau, un massif de diamant, au milieu de ces quelques perles qui ont enjolivées quelques unes de mes nuits de veuvages...à l'occasion d'une patrouille lointaine, une garde de nuit trop longue...Une bataille acharnée...Un convoyage qui n'en finit pas...

Elle est importante, à mes cotés, oui, c'est sur. Et je craint énormément pour elle, les dangers qui l'entourent, et sa grossese

Mais quand je vois la table de famille en ma maison, si je la voit bien à mes cotés, proche de moi, si je vois bien plusieurs enfants attablés, le visage qui est à la place de la maitresse de maison, en face de la mienne...

...et bien il n'y en a pas, si ce n'est parfois celui, fugace et flou de ma Cléopatre."

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla entendait bien les parole du Sieur Fisdohit, mais elle n'osait ouvrir les yeux de peur de troubler ses aveux.

En même temps son cœur battait plus vite, plus fort, le souffle de l'espoir, voilà ce qui le ravivait.

En cette instant tout semblé possible... Lucilla se détendit et ouvrit les yeux faisant semblant de ne as avoir entendu.

Oh Sieur Fisdohit, c'est vous... je crois que je prendrais bien un peu de votre poulet...

Mais elle n'osa se dégager de ses bras

[Dame Lucilla Maximus]

"..."

Ce sentit aussi ridicule qu'un cachalot en tutu en train de chanter la traviata...

"..."

Dire quelque chose, là...

"Ravi de vous voir en ce monde...Euh...Je ne crois pas qu'il viendra de lui même...c'était , sans nulle doute un brave parmis les siens, mais là, il est un peu ...cuit...

...cuicui,
...cuicuicui, voila, voila...

Mais si vous me rendez au moins un bras, je peux vous conduire à cette noble volaille afin que je puisse vous voir reprendre des couleurs à le déguster..."

Notes pour plus tard : prendre des cours de dictions ou poésies...on frôle le fond des plaines abyssales, là... ah ben , oui ! elle doit savoir ça, elle : c'est une artiste...

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla se mit a rire

Bien sur... aidez moi voulez-vous, c'est pas que vos bras ne soient pas confortable, mais je sur estimes mes forces je crois... il va me falloir plus que votre bras pour arriver jusqu'à la dit volaille.

Il était loin des hommes qu'elle connaissait de la haute société, mais sa voix, sa présence la rassurait.

[Dame Lucilla Maximus]

Sieur Fisdohit :

"Alors , avec votre permission, je vais poser ma main sur votre hanche et vous serrer un peu...

Voila, comme cela... levez-vous...."

Elle était assez faible, il est vrai. Incroyable comment ses quelques couleurs avaient si vite fait place à une telle pâleur....

Fisdohit descendit doucement en tenant fermement Lucilla debout, tout en essayant de ne pas lui appuyer sur cette hanche douloureuse.

"Tenez, je vais vous installer sous le porche de votre véranda grande ouverte sur votre Jardin. Vous y serez plus confortable, et cela vous fatiguera moins de manger à table."

Après s'être bien assuré du confort de son hôtesse, Fisdohit retourna dans le jardin et ramena le repas , mettant la table.

Ils commencèrent à manger, lui même restant attentif à l'appétit de la jeune femme...elle avait visiblement subit des manques, mais il fallait rester raisonnable...

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla gouta à tous les plats sans excès. Cela lui fit beaucoup de bien, elle sentait son énergie refluer.

Sieur Fisdohit, je vous remercie pour cet excellant repas.
En cet instant, je crois qu'il ne me fallait rien de plus que de renouer avec la nourriture.

Dit moi, quand verrai-je votre fille, vous m'aviez parlé de court de danse de crois et peut-être que je pourrai lui enseigner d'autre forme d'arts... enfin si vous le désirez...

L'après midi s'annonçait ensoleillé et chaude pour cette fin du mois de juin. Si ce n'était la présence de la douleur de sa hanche, Lucilla aurait aimé se promener en compagnie du Sieur Fisdohit et lui faire découvrir ses terres, qu'elle même connaissait bien peu en réalité.

Depuis son arrivé, elle n'avait eut de cesse de modeler la maison à son image, et encore elle ne la connaissait que très mal. Elle pensait à tous ses tunels et passage secret qui devait resté encore.

Elle n'avait donc pas eut le temps de visiter les environs en dehors de son jardin et des annexes à sa demeure. Elle se promit de réparer tout ça rapidement, mais que pour le moment il lui fallait guérir cette hanche... peut-être que retrouver des forces rapidement l'aiderait.

[Dame Lucilla Maximus]

Sieur Fisdohit :

Et bien , si vous y consentez, j'apprecierais en effet que vous soyez sa preceptrice.

Vous disposez d'une éducation et d'une érudition qui me font défaut et qui me semble souhaitable pour cette enfant afin d'en faire une jeune dame correctement élevée.

De plus, en tant qu'artiste accomplie, vous êtes plus à même de découvrir ses talents, ou ses faiblesses, et la faire évoluer de manière harmonieuse.

je vois aussi le travail entrepris chez vous, et , à la manière dont le personnel des lieux à agit pour vous, il m'apparait que vous e^tes capables d'arriver à lui faire passer un enseignement, que j'ai bien du mal moi même à faire rentrer dans cette tête de mule...

Vous pourriez ainsi venir par chez nous, en Louisiane pendant quelques semaines, afin de vous refaire une santé en altitude ou dans les grandes plaines, voir ce que vous estimez souhaitable et possible de faire.

Le temps de régler quelques désordres qui, à mon avis, devraient se résoudre maintenant que certains des comploteurs qui ruinaient la Louisiane sont sous les verrous ou en passe de l'être : la secte de votre mari avait des ramifications assez lointaines.

Certains sont déjà accusés de trahison et de complot envers le roy pour avioir agit de telle sorte qu'une guerre civile éclate en louisiane...

Sinon, pour votre hanche je dispose de quelques baumes appaisant préparés par une amie qui nous est commune : Damoiselle Ceinwyn, la Dame de Seren. "

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla avait fort apprécié la compagnie du Sieur Fisdohit.
Depuis quelque jour elle ne pensait qu'à cette entrevu et se repas.

Ses force avait reprit, le début de l'été commençait mieux que ce qu'il avait auguré....

Elle repensait à sa proposition de perceptrice... elle n'avait encore jamais rencontré la jeune Marie, et elle avait peur de ne pas être à la hauteur. Mais pour le savoir il fallait vaincre cette peur, l'affronter.

Si cela ne se passait pas bien elle pourrait toujours se raviser ensuite. Mais.... oh oui cela lui permettrait aussi d'être lus près du père... mais aussi de sa concubine...

Cela était moins réjouissant, mais après tout qu'elle droit avait-elle ?

Est-ce une si bonne idée que ça de partir pour le fort, de vaudrait-il pas mieux pour tout de moins au début, que la rencontre se fasse ici... car là bas cela serait plus dure... Elle n'aurait pas la force...

Elle prit sa décision, elle écrivit une lettre au Sieur Fisdohit.

Mon ami,

Suite à notre discutions il à une semaine de cela, je viens vers vous pour accepter votre proposition de perceptrice, tout du moins pour un essaie.

Pour ce faire, j'aurai espéré connaitre Marie avant de devoir m'installer au fort. Peut-être vous serait-il possible de la faire venir à Nikaia pour les mois d'été. la suite de cela je vous donnerais ma décision définitive.

Restant à votre entière disposition.

Dame Luccila Maximus

Elle n'avait osé être plus proche dans ses propos, elle savait rester une femme de haut rang, elle ne devait pas se dévoiler... même si elle en mourrait d'envie, elle redoutait qu'il n'en soit de même à son encontre.

Elle s'autorisa juste à parfumer la lettre de son meilleur parfum son préféré.

Elle demanda à une personne de confiance de remettre le plie en main propre au Sieur Fisdohit.

Sa hanche allait nettement mieux, elle n'avait plus besoin d'une canne pour marcher, elle alla donc jusqu'à la rivière. Elle y fit baigner ses pied, la bien séance ne l'autorisant à d'avantage.

[Dame Lucilla Maximus]

Sieur Fisdohit :

Fisdohit arriva quelques minutes plus tard, avec quelques fruits de saisons cueillis sur son chemin

Il apperçut la jeune femme se baignat les pieds

Il toussa un peu pour s'annoncer et s'approcha d'elle

"Madame, je viens vous porter moi même ma réponse.

C'est un grand honneur que vous me faites là que d'acceper d'evaluer ma fille.

Au vu des évènements en Louisiane, je pense en effet qu'un sejour en Nouvelle France lui serait salutaire. La Louisiane est un peu remuée ces derniers temps.

Je vais donc la faire venir auprès de vous pour les prochains mois.

Je ne vous cache pas qu'il me plairait etre du voyage. J'espère juste que les gens actuellement en révoltés en Louisiane orientale seront calmés d'ici là.

Sinon, je vous trouve une mine resplendissante...C'est plaisir que de vous voir avec des couleurs aux joues...

Quelques cerises ?"

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla qui était perdu dans ses pensés fut surprise de trouver le Sieur Fisdohit penché au dessus d'elle lui proposant des cerise après lui avoir donné une réponse favorable.

Je vous en pris, installez vous est partageons ces cerises, cela me ferait vraiment plaisir...

Elle attendit qu'il se soit installé avant de prendre une cerise avec gourmendise et de le déguster lentement en regardant l'eau.

Quand verrais-je Marie ?

[Dame Lucilla Maximus]

Sieur Fisdohit :

Marie viendra accompagnée d'un autre escadron de cavaliers.

Elle devrait arriver d'ici une bonne semaine, en allant au plus vite afin d'éviter les éventuelles embuscades des rebelles en Ohio.

D'ailleurs, je venais aussi pour vous dire au revoir.

Je dois en effet retourner en Louisiane avec mon escadron présent ici, ainsi qu'un fort contingent de volontaires Néo Français.

Le rebelles des Bayous ont pris le controle de la marche de l'Ohio, celle que l'ont doit traversée actuellement pour pouvoir venir ici, les Grands Lacs nous étant actuellement impossible, puisque les natifs des lieux sont ouvertement en guerre avec nous, là bas.

Je dois donc rouvrir les communications entre nos deux provinces de ce coté là, les affaires indiennes étant l'apanage du Haut Gouverneur Vaudreuil.

Rassurez-vous : mes équipes ont finis de ranger les dossiers, et sont en train de ranger votre atelier comme ils l'avaient trouvé. Nous ne nous vous importunerons plus avec cela, désormais.

M'accorderiez vous néanmoins votre belle compagnie pour cette dernière journée en Belle Province ?

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla accepta l'invitation du Sieur Fisdohit avec une pointe au cœur de savoir que déjà il devait repartir.

Je vous rassure, vous ne m'avez en rien déranger. Et vous savoir dans cette guerre ne me rassure pas....

[Dame Lucilla Maximus]

C'est vers le 10 Juillet 1721 que Lucilla vit arriver un attroupement de soldat.

A sa grande surprise c'était une petite fille qu'ils escortaient.

La petit Marie fit donc sont entrée dans la vie de Lucilla avec grand fracas. Toute la régions ayant était alertée.

Après que quelque explications furent données, tous retournèrent à leur taches. Les récolte n'attendait pas, depuis la catastrophe de l'an passé, tous étaient content de savoir que l'hiver prochain serait moins dure.

Lucilla fut triste que Le Sieur Fisdohit n'accompagne sa fille, surtout pour leur premier contacte. Mais elle se dit que cela serait aussi bien ainsi, mais elle espérait au fond d'elle le revoir très bientôt.

Je vous souhaite le Bonjour Damoiselle Marie.

Votre papa m'a beaucoup parlait de vous, et il ne dit que du bien.

J'espère que nous nous entendrons.

Mais, je vous sens fatiguée après un aussi long voyage, pardonnez moi, je manque à tous mes devoir.

Je vous conduit à vos appartements, s'il vous manque quoi que ce soit, venez me trouver.

La petite Marie, un peu intimidé devant la jeune femme qu'elle ne connaissait pas, ne dit rien et ce laissa conduire. Elle avait chevauché de longue heure, et était exténuée. A quatre ans, la fatigue arrivait vite. Elle perdit l'équilibre dans les escalier mais se rattrapa à la rambarde.

Lucilla témoin de sa fatigue se permit de la prendre dans les bras tendrement et de la conduire jusqu'à sa chambre.

Angela, veuillez faire couler un bain pour cette enfant je vous pris.

La damoiselle de compagnie s'exécuta.
Pendant ce temps Lucilla aida Marie à se défaire.
Ses mâles n'étant pas encore là, elle fit chercher une de ses chemises à manche courte qu'elle m'était pour peindre. En coton léger, elle servirait de chemise de nuit pour la petite Marie.

Le bain est près madame.

Lucilla prit Marie dans les bras, elle n'était pas décidé à laisser la fillette s'épuiser d'avantage. Et la glissa dans l'eau chaude. Puis avec une douce éponge elle la lava et lui chanta quelque chanson.

Marie avait du mal à garder les yeux ouvert, aussi le bain s'écourta rapidement, Lucilla la sécha et lui enfila sa chemise.

Voilà mademoiselle, nous aurons tout le temps de faire connaissance demain. Elle transporta Marie dans son grand lit douillé, lui raconta une petite histoire dont elle n'entendit pas la fin. Elle lui embrassa le font affectueusement et sorti sans faire de bruit.

[Dame Lucilla Maximus]

Durant ce mois de juillet la petite fille et Lucilla avaient d'abord appris à se connaitre.

Lucilla la laissait la suivre partout, lorsqu'elle était à son atelier pour peindre ou faire de la poterie,
lorsqu'elle se promenait et allait jusqu'à la rivière...

Dans l'atelier elle avait fait installer un petit chevalet à la hauteur de Marie.
Et mis à disposition des peintures et différents accessoires.

Marie s'essaya donc à la peinture toute seule dans un premier temps...
Puis elle vient solliciter d'elle même des conseils et une aide de Lucilla qui se fit un plaisir de lui donner.

L'enfant n'était pas vouée à devenir une grande artiste, mais elle avait des idées intéressantes et beaucoup de questions.

Lucilla organisa aussi des réceptions et autorisait souvent Marie à participer au début avant d'aller se coucher.

Ainsi Marie fit connaissance avec les mondanités et tout ce qui va avec.
La encore elle sollicita Lucilla pour lui apprendre à bien se tenir dans ce monde
Savoir danser, se tenir droite... les couverts à table une vraie bataille....

Plus le temps passait, plus la petite fille se faisait à l'absence de son père et de ses repères qui étaient les homme en armes et une présence permanente de la guerre et du danger à ses portes.
Marie se détendait enfin.

Un jour, alors qu'elles descendaient à la rivière, Marie voulu se baigner.
Lucilla ne l'avait jamais encore fait, enfant si mais à présent...

Marie se mit toute nue et alla dans l'eau.
La chaleur était écrasante ce jour là et Lucilla l'enviait.

Marie s'en rendit compte et l'aspergea, puis elle vint s'assoir près de Lucilla

Pourquoi ne viens-tu pas te baigner avec moi ?
On s'amuserait bien tu sais.
Mon papa me dit que maman adorait l'eau...

Petite fille il n'est pas convenable pour une dame de...

Peut-être là bas, de l'autre coté de l'océan, mais ici... vient allez vient, personne ne le saura ça restera entre nous

Marie fit la moue, la chaleur et les mots de la jeune fille fit prendre conscience à Lucilla que rien n'était pareil ici
Elle céda.

A sont tour Lucilla se déshabilla et eut une appréhension... et si quelqu'un venait à passer par là ?
Repoussant cette idée elle se laissa aller, se remémorant les bons moments qu'elle avait passés enfant.

C'est ainsi que Marie eut raison de Lucilla et que leur amitié fut renforcée.
Toutes les deux nageant, s'amusant dans l'eau dans la plaine inconscience de l'été.

Elles allèrent s'étendre au soleil, profitant de sa chaleur qui contrastait avec la fraicheur de l'eau.

[Fisdohit]

Il faisait chaud en cette journée de début d'Aout

L'offensive en Marche Orientale Nord avait commencée sur les chapeau de roue, mais les rebelles s'acrochaient rageusement.

Les combats etaient durs, la progression lente, mais assurée. On sentait que le seuil de rupture des rebelles etait proche, la population locale recevant les volontaires quebequois et les dragons de Louisiane venus de Fort Benoist comme des libérateurs plutot que des troupes d'occupation d'un Roi lointain.

Ayant mis en place un système de rotation des effectifs, il profita de 3 jours pour aller rendre une visite à Nikaia voir les progrès de Marie. Il avait lu ses lettres lui parlant de ce quelle faisait, et le ton de la petite fille etait enjoué, de plus en plus.
Cela le faisait sourire, mais la voir de lui même serait le mieux.

Et, au passage, il repartirait au front avec le nouveau contingent de volontaires et une CFM complete débarquée de metropole et affectée aux opérations.

Il se présenta à Frédérique, puis les deux hommes prirent la direction de la rivière.

Entendant les rires, Frdérique revint à la maison, laissant Fisdohit s'approcher.

Il s'appretait à s'annoncer quand son sourire se figea .

Elles etaient là, nues, s'ebattant dans l'eau, puis en sortant...

Elles semblaient heureuses, dans leur élément

Et lui, crasseux de la route et des nuits sans sommeils du front...

Autant les laisser tranquiles et ne pas gacher ce genre de moments privilégiés entre elles

L'espace d'un moment, il cru voir...reconnaitre ...Mais non, bien sur, ce n'etait pas possible...

Il fit demi tour, et vint voir Frédérique.

Quelques verres feront du bien...et un brin de toilette aussi.

[Dame Lucilla Maximus]

Il était temps de rentrer.
Lucilla se leva et commença à se rhabiller...

Petite demoiselle, il nous faut rentrer maintenant.
Il te reste juste assez de temps pour aller faire du cheval avec Frédérique.

Oh oui du cheval

Sa petite robe fut enfilée en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire.
Déjà Marie était sur le chemin du retour alors que Lucilla n'avait encore fini de se préparer.

Attend moi....

Mais Marie était déjà loin.

Et bien, je crois que je suis seule

Elle essaya de se rattacher les cheveux tant bien que mal, se disant que tous allaient la regarder bizarrement.
Jamais encore elle n'avait prit tant de liberté.

Elle marcha tranquillement, Marie serait surement déjà sur son poney lorsqu'elle arriverait à la maison.



Marie arriva devant le maison et fut surprise de trouver son père sous la pergola

Papa.....

Elle couru jusqu'à Fisdohit et se pendit à son cou avant de s'écarter et de faire la moue.

Je ne te voie jamais, tu ne viens pas assez souvent me rendre visite !

Fisdohit Regarda sa fille et la serra dans ses bras

Lucilla arriva et vit la scène de loin. Son cœur se serra, elle n'espérait plus le voir avant la fin de l'été.
Marquant un temps d'arrêt, elle se reprit et se remit à marcher vers la maison.
Arrivait à son tour sous la pergola, on lui apporta une citronnade, ainsi qu'à la petite Marie.

Essayant de dissimuler ses émotions

Bonjour Sieur Fisdohit, nous sommes ravie de vous voir, Marie parle de vous tous les jours....

[Fisdohit]

Fisdohit fit tournoyer Marie dans les airs
"Comme tu as grandie, ma belle...."

Puis la reposant à terre, elle lui fit un sourire coquin et lui presenta une révérence...à laquelle, il répondit pour une autre, en plus marquée...

Puis, Père et Fille s'étreignirent de nouveau en riant...

Fisdohit remarqua alors Lucilla...il mit un temps pour reprendre son controle et la laissa s'approcher.

Se tournant pour répondre à la question de Marie, il tacha de ne pas trop etre austère, malgré la situation là bas.

"Crois bien que cela me chagrine aussi de ne pas vous voir, toi ici avec Lucilla, Gestemau et le futur bébé chez nous, enfin en sécurité maintenant...

On fait tout notre possible pour que cette folie s'arrete au plus vite et avec le moins de casse possible...il reste si peu de chose à casser de toute façon..."

La jeune femme etant proche, il lui saisit la main et l'amène à ses lêvres. Puis la regarde, la détaille des yeux

"Madame, je vous remercie de ce que vous faites pour Marie...C'est important pour moi, que de la savoir en des mains et un coeur qui ssauraprendre le temps pour la comprendre...
Au vu de ce que je viens de voir, vous en avez fait une veritable demoiselle...je suis impressionné..."

Ils discutèrent de Marie, de ses progrès, ainsi que des dernières nouvelles de cet été 1721...

Les liaisons avaient reprises entre Nouvelle France et Louisiane, maintenant que l'Ohio et le Mississipi etaient sous controle et régulièrement patrouillé.
Fisdohit avait placé les anciens miliciens des Grands lacs et des Dakotas qui n'avaient pas encore été enregimentés à cette tache, qu'ils remplissaient avec efficacité et dévotion...après des mois d'errance, ils avaient enfin de bonnes raisons de se battre...et souvent l'occasion de le faire...
Ils avaient fait l'evacuation d'Aléria, et certain etaient allez libérer Soren en Floride avant de se retrouver dans cette région de colline boisées.
Les coureurs des bois Canadiens recrutés à Nikaia n'avaient donc pas à se soucier de logistique et maintenaient une forte pression sur les révoltés des De la Morinières qui avaient envahi le secteur.
Peu de combats, beaucoup de déffections...en fait, c'étaient surtout les criminels et les déserteurs qui posaient le plus de problèmes.
Et les accords de cooperation policières avec les anglais avaient repris : les "Jack's Rangers" et le" 5th Colonial Regiment" nettoyaient eux aussi leur coté de ce secteur...

La table de Lucilla reflétait tout cela ce osir là ...les mets etaient mélanges d'ingredients venant des Isles et venaient des comptoirs de la nouvelles Orléans, la vaiselle venait de la lointaine europe, et elle arborait ce soir là une tenue en soie qui indiquait clairement son origine de nouvelle Angleterre

Après avoir couché Marie, il la rejoint sur le balcon, profiter des étoiles.

"Lucilla...Je doit vous avouer...Tout à l'heure, quand je suis arrivé, vous étiez à la rivière...

...

Merci...La voir ainsi aussi naturelle avec vous...la derniere fois...c'etait avec sa mère.."

Regardant la jeune femme

"Je ne sais pourquoi ni comment, mais je pense que, quelque part, elle aussi, elle vous la confie.

S'il vous plait, puis-je esperer vous voir avec Marie à Fort Benoist pour Noël ? J'aimerais avoir mes deux enfants près de moi pour cette occasion."

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla rougie... il l'avait vue... à la rivière avec Marie jouer. Mais elles étaient nues.
C'était la deuxième fois qu'il la voyait ainsi

Elle se ressaisie, en entendant la suite, émue dans un premier temps de lui rappeler sa défunt femme, mais à la fois déçu...

Puis pour finir elle fut plus que déçus...Entendre l'évocation de sa nouvelle famille annihilé tous ses espoirs.

Quelle sotte faisait-elle, crois qu'elle eut qu'une once d'espoir....

Je vous promets que Marie sera avec vous... en famille... pour noël.

Lucilla baissa les yeux et se retourna pour regarder la jardin, mais son regard ne voyait rien, seul la peine l'envahissait.

Je vais vous laisser, profitez du peu de temps que vous avez pour vous ressourcer auprès de Marie, Vous lui manquez terriblement.

Elle prit la direction de la maison, et regagna sa chambre, il fallait remettre un peu d'ordre dans sa tenue.

Après avoir enfilé une robe blanche de coton, et avoir recoiffé ses cheveux, elle se dirigea vers son atelier, seul endroit ou elle retrouverai un eu de calme et de sérénité.
Mais sa penne était grande, elle n'en comprenait pas exactement l'origine, et se refusa d'approfondir ses sentiments.
A quoi bon, si ce n'est de souffrir d'avantage.

Elle s'installa devant une toile, mais fut incapable tracer quoi que ce soit, elle la fixa des heures entières jusqu'à ce que la luminosité ne soit plus assez forte pour justifier sa présence dans l'atelier.

[Fisdohit]

"Il m'arrive moi aussi de ne savoir que faire face à une page blanche"

Marie même si joyeuse d'etre restée avec son père, etait repartie à ses jeux d'enfant.

Fisdohit rechercha donc Lucila, afin de savoir quel etait ce trouble qui l'avait secoué toute à l'heure

Aussi discret qu'un chat, il etait entré dans l'atelier, et l'avait observé quelque temps avant de prendre parole.

"Vous ne m'avez pas completement répondu, Madame. Ou je dois etre un peu sourd et borné, avec tout ces ordres chaques jour. Je vous prie de m'excuser.
Vous m'avez promis Marie...Je vous en remercie...Mais qu'en est-il de mon invitée principale ?

S'approche, l'air inquiet, et lui saisit doucement ses mains fines se penche vers elle légèrement, l'observe, essayant de comprendre

"Je vous renouvelle ma demande : Me feriez-vous l'honneur et la joie de votre présence chez moi pour les fêtes de fin d'année ?"

[Dame Lucilla Maximus]

Je... je ne pourrai. C'est une fête de familles, les votre serrons tous présent, je puis vous l'assurer... mais... je ne voudrais pas m'immiscer dans votre vie...

Enfin je veux dire...

Lucilla ne trouvait plus ses mots, ne savait pas comment justifier, ne pas lui dire non, mais comment faire.

Marie doit nous attendre pour le soupé, il se fait tard il ne faudrait pas qu'elle veille de trop, sa journée a été longue et bien rempli

Lucilla essaya de se dégager de l'emprise du Sieur Fisdohit, à contre cœur, mais il le fallait.

Venez dépêchons-nous...

Elle se dirigea vers la sortie

[Fisdohit]

La retenant par la main, et la ramenant à lui. Puis la fixe des yeux

"Je vous l'ai dit, Lucila...quelque part, elle a laisser quelque chose d'elle autour de vous.

Qui sait, vous pouvez lui ressembler, tout en etant bien une autre poersonne, évidement...

Mais là, dans l'eau, la femme en sa nature que j'ai vu, qui se baignait avec ma fille, jouait avec elle, la guidait, l'aidait à "nager"...Il n'y avait pas d'artifice...et vous êtes proche de Marie, cela ne fait pas de doute.

Alors plutot que d'être en ces murs chargé du passé de votre mari, même si vous leur donnez une autre âme, c'est plutôt auprès de Marie et moi même que vous serez mieux pour aborder une nouvelle année, non ?

Vous frissonnez ? Serrez vous contre moi, je vous raccompagne à votre femme de chambre...l'air de Louisiane vous fera du bien, aussi..."

[Dame Lucilla Maximus]

Mais... je ne suis pas votre épouse, je ne suis que la perceptrice de Marie...

N'arrivant à se dégager, elle se vit attiré contre le Sieur Fisdohit, elle crue un instant qu'elle allé défaillir.

Elle n'osait plus bouger, ni même dire quoi que ce soit.

Oui il avait raison, c'est mure respirait son defun mari même après en avoir modifié l'apparence générale.

Comme il était bon d'être là, près de cet homme... non surtout il ne fallait pas se laisser aller.

Pour lui elle n'était que celle qui s'occupe de Marie et qui s'entend bien avec...
Surtout ne pas oublié l'autre et le nouveau né.

Oui allons il faut y aller, je crois que ça va mieux

Elle se dégagea pour rejoindre la sortie..

Je mettrais un petit châle pour la soirée le soleil ayant disparu la température à du baissé voilà tout.

[Fisdohit]

Relachant son etreinte, il la regarda encore, et lui sourie

"Vous etes la preceptrice de Marie, c'est un fait.

Vous êtes apparement plus que cela pour elle...et cela vaut donc autant pour moi.

Je vous confie ma chair, alors que j'ai bien failli laisser la vie dans votre tenébreuse affaire..et ce de manière spontanée et naturelle...

Je pense que vous êtes plus pour moi aussi, Lucila.

Présentement, je l'ignore...mais je sais que je souhaite que vous preniez bien garde à vous, et que votre présence m'est importante en ma maison...

Maintenant, vous êtes votre propre maitresse"

[Dame Lucilla Maximus]

Lucilla le regarda droit dans les yeux

Est-ce que son espoir serait entrain de renaitre, est-ce que finalement il n'éprouvait pas semblable sentiment à son encontre ?

Tant de questions qui restaient sans réponse... il fallait en avoir le cœur nette, il fallait aller s'en assurer par elle même.

Je viendrai.... jamais je n'aurai laissé Marie faire une si longue route sans moi...

Je, enfin vous ....

Elle n'osa pas lui dire, c'était comme une révélation, elle était amoureuse de cet homme, plus de doute, cela était une certitude.

Allons souper et coucher Marie.

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